Samedi 02 août 2014: Randonnée des charbonniers
Distance parcourue : relevé GPS : 14,9km
Dénivelé : 388 m
Durée de progression : 4 h
Départ Lembach : 17h
Départ randonnée : parking refuge Club Vosgien de Haguenau - Lembach
Diner : fête des charbonniers au Fleckenstein.
Orage ou pas orage, voilà la question. Les prévisions alarmistes se
succèdent depuis le début de la semaine, prévoyant de possibles orages
violents en Alsace Nord, pour la soirée du samedi 02.08.2014. Les
images radar, samedi matin, laissent deviner cependant que la région de
Lembach sera relativement épargnée. De toute façon, une voiture
de secours nous attend sur le parking du Fleckenstein.
Samedi 17h : 15 personnes se retrouvent sur le parking du refuge du
Club Vosgien de Lembach, il fait chaud, pour l’instant tout va bien.
Mettons donc cap au nord vers le Gimbelhof, via le sentier rouge,
blanc, rouge. Le tracé est fort plaisant, sur de beaux chemins, ça
monte, un peu, ça descend tout aussi sec. D’un coup, sans crier gare,
voilà déjà quelques gouttes, les parapluies sont de sortie. Les petites
averses se succèdent, mais rien de bien méchant. Dans les
endroits abrités du vent, il fait vraiment lourd, pas besoin de sauna
pour transpirer. La traversée du vallon du Roehrental est toujours
aussi épique, il faut se faufiler entre les haies, les framboisiers et
surtout les ronces. Une dernière montée et voici déjà le
Gimbelhof, pas encore ou déjà plus très animé. Au loin, émergeant des
sombres forêts, et tutoyant les gros nuages, se profilent les
tours du Fleckenstein ; autant que l’on puise voir, la fête bat son
plein. Il est près de 19h lorsque nous arrivons près des meules, même
s’il ne pleut pas pour l’instant, cela ne saurait tarder. Il vaut donc
mieux s’installer dans l’abri, de préférence celui en dur.
L’orage violent prévu va-t- il se déclencher ou pas ?. C’est dans un
coin de l’abri, que le groupe trouve refuge pour entamer la partie
gastronomique de la sortie. En guise d’apéritif, les charbonniers,
proposent une bière ambrée très goûteuse. Le temps de chercher les
tickets, les fameuses saucisses annoncées sont prêtes. C’est le moment
de découvrir, les tant vantées
Lembachflackestaanerkohlebrannergrumbäreroschtwurscht ; bon appétit.
Et, d’après les commentaires sincères des uns et des autres, l’on peut
conclure, que cette variante du Grumbärewurtscht vaut le détour.
Dehors, sous une tente podium, l’ensemble Pour le plaisir, anime la
soirée avec un beau répertoire de chansons françaises. Dans l’abri, vu
le brouhaha, il n’est pas possible d’apprécier le récital. Un groupe de
fans (féminines) du CVW que nous appellerons « les charbonnettes
» font les yeux doux aux chanteurs, à la voie très sensuelle. Pour sûr,
que l’enthousiasme de nos groupies est boosté par de doux souvenirs,
liés aux tubes d’antan que nos crooners rendent si bien. Pendant que
nous prenons le café, des grognards de l’épopée napoléonienne et un
marquis, s’approchent, nos charbonnettes font connaissance. Il est près
de 21h, l’heure de revenir vers Lembach. Les personnages costumés,
veulent bien poser avec nous pour des photos. Et avant de partir, nos
charbonnettes tiennent à une photo avec leurs « idoles ». Sitôt dit,
sitôt fait. Et, pour nous accompagner sur le chemin, les musiciens
entonnent, la chanson bien connue et fort à propos de Graeme Allwright
: il faut que je m’en aille. Passant au pied du Fleckenstein, le groupe
s’enfonce dans la pénombre ; au plus profond de la forêt, l’allumage
des lampes s’impose. Le paysage change, on ne reconnaît plus
rien, il faut donc rester bien groupé. Une lune pâlotte, un peu
fantomatique nous accompagne. Pour donner un peu plus d’entrain,
nous chantons des chansons, le peu que nous connaissons y passe, même
des cantiques, heureusement de temps à autre, une belle voix de ténor,
venant de l’arrière du groupe rehausse le niveau. Une pluie fine se met
à tomber par intermittence, peu importe, l’essentiel est que les orages
soient passés au loin. Le parking est plongé dans le noir, mais
l’ambiance est plutôt joyeuse, tout le monde semble bien content
d’avoir tenté cette première. Il est fort à parier que si possible,
nous récidiverons une autre année, les charbonniers, les chanteurs,
tous, sont si gentils.
Participation :
15 personnes à l’aller – 16 personnes au retour
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